3 mai 2011 au Muséum national d'Histoire naturelle
Organisé par Christophe Giraud (Ecole Polytechnique), Romain Julliard (MNHN) et Emmanuelle Porcher (MNHN)
Intervenants
- Clément Callenge (ONF)
- Bernard Cazelles (UPMC)
- Stéphane Dray (CNRS, Université Claude Bernard, Lyon)
- Olivier Gimenez (CNRS, Université Montpellier 2)
- Christian Kerbiriou (UPMC)
- Etienne Klein (INRA Avignon)
- Isabelle Le Viol (MNHN)
- Pascal Monestiez (INRA Avignon)
- Sandrine Pavoine (MNHN)
- Karine Princé (MNHN)
- Alexandre Robert (MNHN)
Résumé de la journée
Le développement des programmes de suivi de la biodiversité engendre un grand volume de données renseignant sur les variations spatiales et temporelles de la distribution des espèces et de leur abondance. Ces données, récoltées par exemple dans le cadre de Vigie-nature, programme de suivi de la nature ordinaire, sont caractérisées d'une part par un grand nombre de sites d'observation associés à des séries temporelles assez courtes, d'autre part par la présence d'autocorrélation spatiale. L'analyse de ces données particulières demande le développement de nouvelles méthodes statistiques, notamment pour prendre en compte et exploiter la présence d'autocorrélation spatiale.
L'objectif de ce workshop est donc de rassembler pendant une journée des écologues et desstatisticiens de différents horizons pour discuter des méthodes statistiques disponibles (par exemple modèles hiérarchiques Bayesiens, analyses multivariées de type MultiScale Pattern Analysis) et leurs développements possibles pour analyser des données de dynamique des populations et des communautés autocorrélées.
Un des aspects qui nous intéressera particulièrement est l'autocorrélation spatiale de la dynamique des populations (ou synchronisation). Identifier l'échelle spatiale de cette synchronisation (i.e. quelles sont les régions synchrones) devrait permettre de mieux comprendre les phénomènes de forçage environnemental (dont le forçage climatique). On parle de forçage quand des populations soumises aux mêmes contraintes climatiques ont tendance à fluctuer de manière synchrone.
Programme des rencontres de la Chaire